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 Sujet: 'Cause when the world falls apart, you're always there for me. [Myriam] Lun 28 Déc - 23:45 |
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J'ai reçu un appel de ma infidèle de mère. En plus de m'apprendre qu'elle allait se marier avec son maudit français, elle m'avertit qu'elle ne pourrait pas venir à San Francisco cette semaine car son fiancé lui avait offert un beau voyage en petit couple à Paris. Bien sûr qu'elle préférait rester auprès de son copain plutôt que de voir sa fille qui l'a détestait par dessus tout. J’avais de moins en moins d’importance à ses yeux et ça me faisait mal au cœur. Je n’avais rien fait pour mériter cela. Lorsqu’elle était partit en France, j’avais tout fait pour attirer son attention mais maintenant, je n’en avais plus la force. Qu’elle reste là-bas ! Je n’en avais plus rien à foutre… C’était ce que j’essayais de me faire croire mais la vérité, c’était que ça me faisait terriblement mal. Mais ça, elle n’en savait rien. Je jouais la comédie en lui parlant au téléphone ce qui était assez facile. Je lui ai dis que j’avais également des plans pour cette semaine là et que ça tombait bien qu’elle aussi. Je mentais très bien car en fait, j’avais demandé à mon père ne me donner congé pour quelques jours. Il a alors accepté et maintenant, j’avais plein de temps à moi. Mais je m’emmerdais solidement. Tout le monde travaillait et était super occupé. De mon côté, je flânais dans les rues de San Francisco en pensant à ma mère. C’était une poupée superficielle, infidèle et intéressé que par le physique de son français, Laurent. Elle m’avait conçue, elle avait des responsabilités, une fille à aimer… J’étais carrément plus rien pour elle. Elle faisait comme si tout allait bien, comme si elle n'avait rien fait. Elle rejetait la faute sur les autres. J’avais envie de revoir la mère qui m’emmenait à plusieurs concours de beauté, qui pomponnait sa fille, qui aimait son unique enfant. Et là je parle de celle qui ne trompait pas son mari. C’était tout simplement dégueulasse ce qu’elle avait fait à papa… Le pauvre avait le cœur brisé et elle ne s’en rendait même pas compte. Ou peut-être qu’elle le savait mais qu’elle s’en foutait ? Ça ne m’aurait pas surpris. Ça me révoltait de savoir que j’avais le même sang que cette bouffeuse d’hommes… Elle n’avait pas de cœur et je me demandais si parfois elle avait des remords. J’avais souvent envie de lui demander si elle s’inquiétait pour moi ou pour son ex-mari. Lorsque j’avais l’occasion de lui parler, elle ne me posait pas de questions et ne parlait que de sa vie. Comme si ça m’intéressait… Ce matin-là, je suis passée voir mon père pour lui dire à quel point je l’aimais et qu’il était très important pour moi. Il était souvent seul ces temps-ci et je n’aimais vraiment pas cela. À chaque fois que j’allais le visiter, il semblait plus vieux et plus fatigué. En plus de tout ça, il commençait à avoir des problèmes avec le bar… Mais à chaque fois que j’abordais le sujet, il changeait de conversation. Ça m’inquiétait. Il m’inquiétait. J’ai ensuite décidé que prendre un peu l’air me ferait du bien. J’ai marché jusqu’au parc et rendu là, je me suis assise sur un banc. J’ai sorti mon cellulaire, pas de messages… Je m’ennuyais seule dans ce parc vide alors… J’ai envoyé un sms à ma meilleure amie. Elle, elle saurait me soutenir.
- Citation :
- Hey. J’ai besoin de toi… Viens me rejoindre dès que tu peux au parc.
Je remis mon cellulaire dans ma sacoche et la pensée que ma grande amie serait bien tôt avec moi me fit sourire. J'avais hâte de la voir et de pouvoir lui parler de mon affreuse mère. J'avais toujours aimé dire des atrocités sur elle devant Myriam. On allait bien rigoler... En même temps, j'avais envie de me changer les idées... Bon, j'allais tout lui raconter et ensuite, on ferait autre chose.
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| Sujet: Re: 'Cause when the world falls apart, you're always there for me. [Myriam] Lun 4 Jan - 14:29 |
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La belle Myriam s’était levée en retard ce matin. Or, elle devait se rendre à une réunion chez Buckland très tôt ce matin. Elle n’était pas encore en retard mais un quart d’heure pour se réveiller, se laver, se changer, manger et se mettre en route, cela allait être un défi. Heureusement pour elle, la belle était une sorcière et elle pouvait très vite se changer et même changer le cours du temps par une formule. Ce qu’elle n’hésita absolument pas à faire. Après tout, les Stillman n’étaient pas du genre à s’inquiéter d’utiliser leurs pouvoirs à leur propre intérêt et cela n’allait jamais contre eux vu qu’ils étaient une famille de mauvais sorciers. Pour Myriam, c’était différent, elle avait décidé de devenir neutre : ni méchante ni gentille. Cela lui permettait d’encore profiter de ses pouvoirs et de ne se plier à aucune règle comme lorsqu’elle était méchante mais en même temps, elle n’allait plus contre celui qu’elle aimait : Devon. Et en étant neutre, elle restait aussi proche de sa meilleure amie, Pamela, qui partageait avec elle, son envie de ne pas encore choisir entre deux camps.
Myriam arriva donc à l’heure pour la réunion qui dura une heure. Une longue, très longue heure, et elle sortit de là, épuiser. Elle se rendit dans son bureau lorsqu’elle regarda son téléphone portable, elle avait un message de Pamela justement. - Citation :
- Hey. J’ai besoin de toi… Viens me rejoindre dès que tu peux au parc.
Apparemment, cela avait l’air grave et la belle sorcière n’hésita pas une seule seconde. Prenant son heure de table un peu plus tôt, elle se précipita dans sa voiture pour prendre la direction du parc. Sa mère avait certainement encore dû faire des siennes : elles devaient se voir et elle avait certainement annulé leur rendez-vous. Myriam connaissait bien Pam et même si elle n’arrêtait pas de cracher sur sa mère – ce que la blonde comprenait – elle ne pouvait cacher à sa meilleure amie que cela la touchait. Sinon, elle n’aurait pas besoin de parler à Myriam dès qu’il lui arrivait quelque chose avec sa mère…. Cette garce était vraiment devenue insupportable et Myriam ne supportait pas qu’elle puisse rendre si triste sa Pam d’amour. Arrivant au parc, elle remarqua la silhouette de son amie assise sur un banc, l’air un peu morose. S’approchant, elle lui dit : « Alors ma belle ! Qu’est-ce qu’il se passe ? »
Elle embrassa son amie avant de s’asseoir à ses côtés.
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